Le Cobra Royal
Le cobra royal mérite à juste titre d’être qualifié d’animal dangereux et effrayant, étant donné que c’est l’un des serpents les plus venimeux de la surface du globe. Vous ne voulez certainement pas vous retrouver face à face avec ce serpent dans une ruelle sombre. (Pas de panique, c’est improbable étant donné qu’ils résident principalement dans les forêts tropicales humides, les mangroves et les fourrés de bambous dans des régions comme l’Inde, l’Asie du Sud-Est et le sud de la Chine, mais vous voyez ce qu’on veut dire.) Ces serpents tuent en injectant leur venin, et ils ont la capacité de délivrer suffisamment de venin pour tuer 20 personnes – ou un éléphant – avec une seule dose. En phase d’attaque, leurs corps se lèveront et ils vous regarderont droit dans les yeux tout en sifflant avant de se jeter sur leur proie. Sachez qu’ils peuvent atteindre jusqu’à 18 pieds de longueur. Ne vous y trompez pas : les photos de charmeurs de serpents avec leurs cobras royaux sous contrôle dans un panier ne sont pas à prendre au sérieux. Ces serpents ont généralement été soumis à un traitement afin de s’assurer qu’ils n’attaquent pas leurs maîtres, ce qui est contraire à leur instinct naturel. Malgré leur apparence intimidante, les cobras royaux sont en fait des animaux assez timides qui n’attaqueront ou ne menaceront d’attaquer que s’ils se sentent menacés. En conséquence, il est fortement conseillé de ne pas menacer cette magnifique bête !

Le Cobra Royal
L’abeille africanisée, appelée aussi abeille tueuse
Dans notre esprit, les abeilles sont généralement représentées comme des créatures charmantes, duveteuses et bourdonnantes, qui sont beaucoup plus appréciées que leurs méchantes rivales, les guêpes, ces vilaines destructrices de pique-nique. En revanche, l’abeille africanisée est encore plus agressive qu’une guêpe affamée vers la fin de l’été, et elle peut piquer plusieurs fois par minute. L’abeille africanisée, souvent connue sous le nom d’abeille tueuse, se trouve principalement en Amérique du Sud (malgré son nom) et a vu le jour par hasard plutôt que par dessein. Dans les années 1950, pour une meilleure production de miel, les scientifiques brésiliens avaient mixé les élevages d’abeille européenne douce et à haut rendement avec l’abeille africaine à faible rendement pour voir si elles pourraient stimuler la production. Ils ont effectivement réussi. Mais il avait été déterminé que le tempérament agressif de l’abeille africaine l’avait emporté sur le caractère de cette espèce hybride. Un an plus tard, certaines de ces abeilles hybrides se sont échappées du laboratoire, un vrai scenario de film d’horreur ! Elles vivent à l’état sauvage en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, se reproduisant année après année. Des essaims d’abeilles africanisées allant de 300 000 à 800 000 individus ont été documentés, et ils attaqueront s’ils croient que leur colonie est en danger. Il suffit de 1 000 piqûres de l’une de ces abeilles élevées par l’homme pour vous tuer.

L’abeille africanisée, appelée aussi abeille tueuse